Le yacon

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J’aurais été comme un c.. s’il n’y avait rien eu au pied mais encore la nature fait bien les choses car c’est une bonne surprise : plus de 8 kg pour un pied. Mais revenons un peu à ce qui m’a pris de planter ce spécimen, d’abord le nom sur sa carte d’identité (yacon :original !), ensuite d’où vient-il ? D’Amérique du sud  plus spécialement du Pérou et la découverte de son goût et avec quoi peut ‘on le cuisiner ? 

Sa plantation a été faite au printemps après les gelées, les tubercules sont aussi fragiles au froid que les patates des dahlias c'est-à-dire au dessous de –5°. Son développement a été naturel, sans traitement quelconque un arrosage par temps trop sec et la surprise en automne lors de la récolte.Très beau rendement pour la Bretagne:étonnant !

Le goût : pour l’instant je l’ai dégusté au naturel, il a légèrement le goût de poire, il est facile à éplucher et comme les tubercules sont très grosses (plus d’1kg pour une) il ne faut pas grand temps pour en faire un repas pour 6. 

Avis partagés par une amie: Je viens de goûter le yacon. Je ne suis pas hyper convaincue. La texture me fait penser à de la pomme de terre crue. Le goût n'est pas mauvais mais je trouve justement que ça manque de goût.

Entièrement d'accord avec toi Valérie, je planterai un jaune l'année prochaine, il aura peut être un goût plus prononcé de poire: le blanc est plus fade.

Maintenant il faut que je convainque Joëlle de voir comment sublimer cette trouvaille. Ce sera dans un article un peu plus tard mais vous êtes là pour nous aidez !

La conservation : simplement dans la cave au sec, bien aéré, pas de lumière et d’humidité ou dans du sable comme les carottes, ils devraient bien s’entendre tous les 2.

A bientôt pour le prochain épisode